Le contenu
La première règle du référencement naturel est à la fois la plus simple et la plus efficace : privilégier le contenu ! Un site développé dans le soucis de son lecteur fera un site optimisé pour le référencement naturel. Cela implique de penser à l’accessibilité, à la rédaction, à l’ergonomie, même.
Afin de bien préparer le contenu et le référencement d’un page, il faut avoir listé les mots-clés, les expression que l’on souhaite optimiser. Viennent s’y ajouter les mots et expressions faisant parti du champs lexical traité, les synonymes, les anglicismes, etc. Cette base est à garder en tête tout au long de la conception et de la réalisation de la page.
Au coeur de ce contenu, la présence et la densité des mots-clé joue un rôle dans la pertinence de votre page. Attention tout de fois à ne jamais exagérer ! 50 occurrences d’un même mot
dans une page de 100 mots n’est pas une bonne méthode. Si vous vous posez la question de la limite à ne pas dépasser … pensez à l’utilisateur, à ce que vous feriez si le référencement naturel n’avait aucune importance pour vous !
Pour placer vos mots-clé dans le contenu de la page, vous pouvez utiliser l’attribut alt des images. Cet attribut, obligatoire pour des raisons d’accessibilité, doit avant tout donner un renseignement sur l’image ; il ne s’agit pas de détourner sa fonction. Mais il peut être également l’occasion de placer une occurrence d’un mot clé ou d’un synonyme.
Toujours en respectant la fonctionnalité du code, les libellés de liens, les attributs title des liens et des images permettent d’optimiser la page.
Si l’on a, au moment de la conception de la page, bien à l’esprit le sujet de la page, les mots importants, les sujets connexes, cette présence des mots-clés dans les différents bouts de code devrait se faire naturellement.
L’autre avantage, c’est que chaque page du site est ainsi ciblée par rapport à sa propre thématique (il ne s’agit pas de cibler la thématique générale du site). Vous obtenez ainsi un site aux pages ayant leur propre titre (la balise <title>), leur propre description, leurs propres mot-clés, etc. Là encore, vous privilégiez l’internaute qui s’y retrouve mieux dans des pages personnalisées et cohérentes et les moteurs de recherche qui découvre un site riche et sans répétitions douteuses.
Le respect du code HTML et notamment de l’utilisation des balises est encore un point bénéfique. Le robot, qui ne « voit » pas le site mais lit le code, est sensible à un code précis.
L’utilisation des balises <h1> à <h6> hiérarchise la page, les informations et renseigne le moteur de recherche, une nouvelle fois, sur les mots importants de la page. Dans une moindre mesure, les balises <strong> et <em> jouent le même rôle.
La mise à jour
Un site mis à jour régulièrement augmente aussi ses chances d’être bien référencé : parce qu’il apparaît ainsi comme un site vivant et intéressant pour les internautes et parce que les moteurs d’indexation reviennent plus souvent sur un site qui change. C’est un critère qui peut vous avantager.
Les liens
Il faut particulièrement veiller à la qualité des liens, qu’ils soient entrants ou sortants.
Les liens bénéfiques au référencement sont ceux qui pointent sur ou qui viennent de pages au sujet analogue.
Bien sûr, un lien venant d’un site de qualité, au code soigné, au référencement optimisé, a un poids plus positif pour votre propre référencement. Et, dans la logique, plus votre site est lui même soigné et pertinent, plus un site de qualité aura envie de vous citer. Là encore, la solution est donc encore de privilégier l’internaute, le contenu.
Attention, certains webmasters étant peu scrupuleux ou très joueurs avec le référencement, Google a appris à ce méfier des pages de lien et conseille maintenant de ne pas dépasser une 100aine de liens par page. Cela peut, dans certains cas, être un critère pénalisant. Pour information, les critères Accessiweb déconseillent, de toute façon, de dépasser 40 liens par page.
Les informations « extérieures »
La présence de mots-clé dans l’URL peut être un avantage. Pensez-y au moment de créer un nouveau sous-domaie, un nouveau répertoire ou un nouveau fichier. Dans chacun de ces choix, utilisez des séparateurs de mot, tel que le tiret « – » et non, par exemple, le underscore « _ » afin d’éviter que Google amalgame votre nom en une seule expression. Pour l’utilisateur aussi, cela peut être un petit « plus » : s’il copie l’URL pour la conserver, pour l’envoyer à quelqu’un, etc. Une URL significative rend donc, encore une fois, service à l’internaute comme au référencement naturel.
Les deux balises meta « description » et « keywords » si elles sont de plus en plus dépréciées ne sont pas à placer sur le même plan. En effet, la description est encore utilisée parfois dans les résultats de recherche des moteurs. C’est donc un allier précieux pour inciter un internaute à venir trouver ce qu’il cherche sur notre site.