La conférence d’Élie Sloïm était une introduction à l’amélioration continue de la qualité dont voici un rapide compte-rendu.
Les principes techniques à respecter
La séparation du fond et de la forme, en tout premier lieu, est une base indispensable à la qualité. Elle est gérée en mettant d’un côté le contenu dans les fichiers HTML et de l’autre la mise en forme via les fichiers CSS. Le recours au HTML, en autre, va également vous permettre de renseigner la structure sémantique de votre contenu.
Lors des développements, commencer par faire du pluri-média puis du spécifique, on peut ensuite également enrichir les interfaces : les interfaces sont d’abord « pauvres » et sont fonctionnelles, puis on peut rajouter une « surcouche » d’interfaces riches.
Enfin, penser à la délégation et mutualisation technique.
Les principes de management
Les clés du management d’un projet vers l’amélioration de la qualité passe par la séparation des métiers. Le web se professionnalise et chaque aspect de la fabrication et du maintient d’un site web passe maintenant par des spécialistes.
Le média implique aussi de privilégier les méthodes agiles (modèle VMC). Des itérations rapides et fréquentes seront plus efficaces. Dans le même état d’esprit, être à l’écoute des utilisateurs permet de savoir quels points travailler, selon quelle priorité.
Les modèles de qualité, tel que VPTCS (1) et les référentiels sont des éléments qui permettent de cadrer les actions et qui servent de base et d’accompagnement.
Enfin, tout cela ne servirait à rien sans des contenus et services à valeur ajoutée.
Les pièges à éviter
Le plus gros des freins est bien sûr le rejet global. Néanmoins, il faut également se méfier de la surqualité. Voir trop bien faire amène parfois à des excès, des culs-de-sac. Parallèlement, une mauvaise démarche consisterait aussi à faire des rejets technologiques pour aplanir les contraintes de qualité ou encore de déporter les hébergements des éléments « à difficulté » pour ne pas avoir à les régler.
Description de la démarche
La démarche de l’amélioration continue de la qualité passe par cinq étapes itératives :
- l’inventaire : quel est le parc de site ? qui le gère ?
- les référentiels : quels sont les critères auxquels je veux que mes sites répondent
- l’état des lieux : quel est le niveau de mes sites par rapport au niveau de qualité que je souhaite atteindre
- la planification : quels sont les objectifs de mes sites ? Comment je m’organise afin d’atteindre ces objectifs
- le déploiement : suivi des améliorations
L’outil Mon Opquast
L’outil Mon Opquast s’inscrit dans la démarche de l’amélioration continue de la qualité. Il permet de traiter les cinq étapes décrites ci-dessus.
Communiquer sur la qualité
Une des erreurs consiste à ne vouloir communiquer sur la qualité qu’une fois un niveau idéal atteint. Ce n’est pas la chose à faire car ce niveau n’est pas toujours (jamais) atteint et l’on se prive, pendant ce temps, d’une communication positive et récurrente sur notre démarche.
L’accessibilité
L’accessibilité est un cas difficile sur lequel il faut se pencher en fonction de ses moyens. La démarche en cinq étapes décrites ci-dessus peut s’appliquer à ce cas là où le référentiel utilisé pourrait être RGAA (déjà implémenté dans Mon Opquast), où l’on prévoirait des formations à l’étape de la planification et où le déploiement serait le moment de la mesure des progrès, de la communication et du retour à la planification.
- Présentation de la conférence
- Voir aussi : Conformité, validation et surqualité
- Mon Opquast
- La société Temesis
- (1) Le modèle VPTCS (Visibilité, Perception, Technique, Contenu, Service)
- Tous mes billets à propos de Paris Web
Très impressionnant…chapeau