Quand j’ai commencé à m’intéresser à ce qu’on va appeler le web de qualité (standards, accessibilité, expérience utilisateur, etc.), j’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes qui m’ont donné les bonnes références. (Ne partez pas ! ce billet ne va pas parler que de mon nombril !)
Autre que les liens vers les spécifications du W3C (imbuvables pour une débutante !), on m’a bien sûr indiqué des sites tels que OpenWeb ou Pompage.
C’est à cette même époque (2005 ?) que l’on m’a fait découvrir le projet Opquast.
Opquast était merveilleux pour la débutante que j’étais car il liste des bonnes pratiques toutes pleines de sens. Je découvrais à la même époque que ce n’était pas un hasard si chacune de ces bonnes pratiques étaient intelligente : elles avaient été conçues selon des critères exigeants et en collaboration (en groupe, on réfléchit mieux que tout seul, ben oui).
Cette liste de bonnes pratiques a été rapidement accompagnée d’un outil pratique de mise en œuvre : Mon Opquast.
Non seulement j’avais cette liste à disposition, des explications de l’utilité de ces bonnes pratiques, mais en plus, j’avais une interface simple pour suivre l’application (ou non) de ces préconisations.
Depuis, je suis devenue une grande (si, si) et Mon Opquast est toujours aussi utile pour moi. Il l’est également au sein de mon entreprise car il permet un suivi simple et partagé de la qualité de tout un parc de site.
Le web évolue, comme chacun sait, rapidement. Et la liste des bonnes pratiques est en train d’être revue. Ce que ça donne ? 235 bonnes pratiques candidates au moment où j’écris ces lignes, plus des propositions, plus des refusées… le tout proposé à votre sagacité. Oui, la votre. Car après une élaboration en comité restreint (à laquelle j’ai eu le bonheur de participer), les bonnes pratiques sont soumises aux commentaires de tous.
Participer à ce genre d’initiative est particulièrement enrichissant. Cela permet d’avoir sous les yeux un condensé à la fois des habitudes de professionnels obsédés intéressés par la qualité, des désaccords argumentés entre ces créateurs de sites web, de se soumettre soi-même à une méthode constructive et exigeante, le tout au service de la qualité des sites web. Bref, que du bonheur.
Comme à chaque fois que je suis enthousiaste, j’ai l’impression d’être confuse. Si je devais résumer en une phrase : « Vous faites des sites web et vous aimez le faire bien ? Participez à l’appel à commentaire de Opquast V2 » :
…Et si je m’étais faite payée à chaque fois que j’avais fais de la « pub » pour Opquast, je serais riche et Opquast serait sur la paille ! 😀
<private_joke>J’ai pigé tous les mots, mais je passe :)</private_joke>
Excellent billet !
Je pensais en faire un dans le genre, mais du coup je vais attendre un peu. Tu dis exactement ce que je comptais écrire… Mêmes liens, mêmes arguments…
Comme quoi Opquast est vraiment une référence !