J’assistais hier à une conférence sur l’accessibilité pour les sites web et autres supports numériques.
Plutôt destinée à convaincre les décideurs encore hésitants, elle présentait des cas concrets d’entreprises ayant fait le choix de l’accessibilité.
Les avantages relevés étaient divers :
- une meilleure image (y compris par rapport à la concurrence qui n’a pas fait ce choix),
- utilisation de l’intranet par tous les employés,
- parts de marché supplémentaires (handicapés, personnes rencontrant des handicaps, personnes âgées)
- le développement de services spécifiques à un handicap et qui s’avèrent intéresser l’ensemble de la population
Sans compter qu’un code accessible entraîne un travail de réflexion sur le site, le code, etc. On observe :
- un site plus ergonomique et donc une clientèle plus satisfaite par le service,
- un meilleur référencement,
- une maintenance plus facile, plus fluide
- des pages plus légères donc moins de ressources utilisées
A savoir :
- 3,2 millions d’handicapés en France
- 9,2 millions de seniors dont 2,6 millions d’internautes
- La loi sur l’accessiblité numérique, adoptée la semaine dernière, impose aux 5506 sites web publics de se rendre accessibles aux personnes handicapées dans un délai de 3 ans.
- Le projet Support-EAM (Soutien d’un label de qualité pour l’accessibilité du Web) est une initiative européenne qui travaille à la mise en place d’un label pour les sites Internet accessibles.