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Sensibilisation à l’accessibilité numérique

Cet article a d’abord été publié sur le blog d’ekino ; je l’ai en effet écrit dans le cadre de mon travail en tant qu’employée.

Dans le cadre du GAAD 2018, journée mondiale consacrée à la sensibilisation autour de l’accessibilité, ekino organise, le 17 mai, un meetup dans ses locaux, dédié à l’accessibilité.

Avant cet événement, il nous a paru judicieux de faire quelques rappels autour des notions d’accessibilité numérique, de situation de handicap et de contexte d’utilisation.

Situation de handicap et déficience physique

En tout premier lieu, il nous paraît important de différencier la situation de handicap de la déficience physique. Prenons un exemple simple : une personne en fauteuil roulant est en situation de handicap face à un escalier. Mais, assise devant son ordinateur pour surfer sur Internet, elle est dans la même situation qu’un valide (une personne sans déficience physique), accédant parfaitement à son outil.

Contexte d’utilisation

C’est souvent le contexte d’utilisation qui détermine si on navigue en situation de handicap ou non.

Un écran qui rend l’âme, une souris dont les piles sont épuisées, un grand beau soleil qui éclaire l’écran de notre mobile, autant de contexte qui peuvent nous mettre en situation de handicap : naviguer sans voir, naviguer au clavier, être dépendant de la qualité des contrastes de couleurs.

L’aide technique

Une aide technique, c’est un dispositif qui va palier à une déficience (physique ou autre) pour éviter une situation de handicap. Un exemple courant : les lunettes de vue sont une aide technique qui palit à une déficience physique pour éviter le flou, le trop petit. Autre exemple : le lecteur vocal est une aide technique qui permet de naviguer sur Internet en se faisant lire les pages et en activant les liens via des touches et non des clics de souris.

Rendre accessible

En fait, toute personne qui navigue sur Internet le fait via un dispositif technique. Que ce soit un lecteur vocal, visuel (comme votre Google Chrome, Internet Explorer, Firefox, etc.) ou encore un robot d’indexation sur lequel vous compter pour donner de la visibilité à votre site, c’est toujours via une machine qu’on accède au web.

Rendre un site accessible, c’est donc rendre un site accessible à une machine – celle choisie par l’utilisateur – qui restitue alors les pages à l’utilisateur. Or, pour que notre site soit compréhensible par les machines, les recettes sont « simples » : respecter les standards.

Standards d’accessibilité

Les standards du web sont émis par le W3C. Le but est que les différents acteurs se réfèrent à des normes communes pour éditer et restituer des pages web. Au sein du W3C, un groupe dédié à l’accessibilité, le WAI, édite des spécifications comme, par exemple, les WCAG.

Les bénéfices

Mais du coup, si les sites sont « consommés » par des machines qui les restituent à des humains, et que ces humains sont dans des contextes toujours différents (déficience, contexte, panne temporaire, environnement, outils utilisés, etc.), toutes les machines bénéficient de l’accessibilité ? Oui. Et donc en visant l’accessibilité on vise un maximum de contextes d’utilisation ? Oui.

Notez qu’en dehors de l’audience, l’accessibilité favorise aussi l’utilisabilité, la portabilité, le SEO, l’image de marque, etc.

Quelques liens

C’était, bien sûr, un rapide panorama d’introduction à l’accessibilité numérique.
Autour de cette thématique, retrouvez notamment :

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